• Février 2014 : Lancement d’une pétition "Nous ne voulons pas de panneaux de pub vidéo à Épinal" sur Internet et dans la rue, où l'accueil est largement favorable à notre démarche. Nombreux sont les passants, Spinaliens ou non, qui ont des reproches à faire à ces panneaux. Ce qui revient le plus souvent, c'est la laideur agressive et le danger en conduisant, quand ce ne sont pas des riverains (plusieurs, dont certains ayant écrit au Maire) qui se plaignent de la lumière qui envahit leur salon ou leur chambre à coucher. Étonnamment, c’est nous qui apprenons aux passants que les panneaux ne diffusent pas que de la publicité, mais aussi des informations municipales.

 

  • 20 février 2014 : Le Conseil municipal d’Épinal adopte le nouveau Règlement Local de Publicité, qui stipule notamment l'interdiction de dispositifs publicitaires sur les rives de la Moselle. Les panneaux numériques, entrant dans la catégorie "mobilier urbain", mais diffusant essentiellement de la publicité, n’ont pas été intégrés à ce règlement, malgré notre demande. La Mairie installe donc de la publicité là où elle souhaite l'interdire...

 

 

 

  • 8 mars 2014 : Article dans Vosges-Matin : "Faut-il démonter les panneaux lumineux ?". Il s’agit d’une interview de Laurent Fetet, responsable départemental de Paysages de France, et initiateur de la pétition, commentée par Pascale Deau, adjointe alors en charge de l’urbanisme.

On y apprend notamment :

-      que les panneaux ne sont pas éblouissants, malgré de nombreuses réflexions disant le contraire ;

-      que les panneaux numériques « permettent » de retirer de l’affichage papier. Pour information, Paysages de France a signalé depuis 2009, près de 200 dispositifs en infraction sur la commune d’Épinal. Beaucoup d’entre eux sont toujours en place ;

-      que le terme magique « LED » entraine une consommation quasi nulle ;

-      que le Règlement Local de Publicité est plus restrictif que le cadre national. Heureusement ! Dans le cas contraire, il serait illégal ;

-      que le panneau de la place Foch sera éteint lors de la prochaine Saint-Nicolas. Mais pas le 11 novembre, ni le reste du temps, malheureusement…

 

 

  • 26 avril 2014 : Premier bâchage d'un panneau numérique, Place Foch. Une trentaine de personnes s'est installée devant une des "télés géantes" pour manifester l'absurdité de tels écrans dans la rue : des fauteuils, une table de salon, un apéritif et une télécommande. La télé est dans la rue ? Le salon y descend aussi !

 

  • Juin 2014 : Lettre d'un ancien Spinalien au Maire d’Épinal. Le bon sens, loin de chez vous !  Extraits :

« Je doute fort que la tranche de viande saignante ou les saucisses géantes [qu’on  m’oblige à regarder] fassent vraiment saliver les automobilistes. Je doute encore plus qu’ils notent l’adresse du malheureux commerçant qui s’est laissé convaincre de payer cette publicité. »

 

« L’installation de ces dispositifs est une erreur, une fausse bonne idée. Tout le monde peut se tromper, mais laisser en place au cœur d’Épinal ce qui contredit tous les efforts que vous avez accomplis par ailleurs pour améliorer le cadre de vie des habitants et l’attractivité de cette ville serait vraiment une mauvaise action

 

  • Juin 2014 : Question de M. Lacour, conseiller municipal d’opposition, au Conseil Municipal, portant sur la cohérence de mettre des panneaux de ce type aux emplacements où on ne veut pas de publicité, et sur la difficulté à distinguer les publicités des messages municipaux.

    La réponse du Maire est consternante : non seulement il ne répond pas aux demandes formulées, mais il justifie l’implantation des panneaux avec une drôle de logique. Il indique que les panneaux lumineux s’installaient de façon anarchique à 
    Épinal, sans qu’il ne puisse s’y opposer et que c’est pour cette raison qu’il a fait installer dix mobiliers urbains numériques. Or, le Code de l’Environnement est très clair : « L'installation des dispositifs de publicité lumineuse autres que ceux qui supportent des affiches éclairées par projection ou par transparence est soumise à l'autorisation de l'autorité compétente. » Et devinez qui est l’autorité compétente ? Oui, le Maire.

 

  • 5 juillet 2014 : Second bâchage d'un panneau numérique, Place des Quatre-Nations ;

 

  • 21 novembre 2014 : Sur notre demande, le Maire d’Épinal nous reçoit. Nous lui remettons les 1213 signatures recueillies en soutien à notre pétition. Que chacun, chacune soit ici remercié. Notre intuition de départ, qui était que beaucoup se sentaient agressées par ces panneaux se vérifiait. Nous avons juste coordonné un mécontentement et une gêne bien souvent partagés. Ne pas laisser notre cadre de vie se dégrader sans faire connaitre notre désaccord, réagir avant de s’habituer. 

    Nous avons également présenté au Maire
    différentes irrégularités concernant les panneaux numériques et le marché public y afférent. Trois d’entre elles concernent des infractions au Code de l’Environnement. Elles feront prochainement l’objet d’un envoi à l’autorité compétente en matière de police de l’affichage publicitaire, c’est-à-dire, ... au Maire. Si celui-ci ne prend pas les mesures prévues par le Code de l’Environnement, ce sera au Préfet, également informé, d’y pourvoir.

 

  • 22 novembre 2014 : Considérant que les irrégularités concernant les panneaux numériques relèvent de l’information, nous avons invité les journalistes à une conférence de presse. La réponse positive à notre invitation et les articles qui ont suivi ont effectivement témoigné de l’intérêt porté à ce sujet.

    2014-11-22 France-Bleu Sud Lorraine

    2014-11-23 Epinal-Infos

    2014-11-23 Vosges-Matin (Une + article)

    2014-11-30 Actu88

    2014-12-04 L’Echo des Vosges (Une + article)

    2014-12-07 Vosges-Matin

    2014-12-07 Actu88

    2014-12-13 Epinal-Infos

    2014-12-30 Vosges-Matin



  • 5 décembre 2014 : Le Maire d’Épinal répond à notre relevé d’irrégularités et aux questions qui l’accompagnaient. Comme on pouvait s’y attendre, la Mairie ne fait pas les mêmes analyses que nous, mais ne répond pas clairement non plus à nos interrogations. Les nombreux commentaires que suscite cette réponse nécessitent de leur consacrer un billet !